Les Franciscains vont exporter cette messe en Europe et elle sera rendue officielle au Concile de Trente (ville d’Italie 1563) d’où son nom également de « rite Tridentin » jusqu’au Pape Paul VI.
Au 17e et 18e siècle, la pratique d’une messe cléricale avec moults dévotions pour « occuper le peuple » est ressentie comme un « désert liturgique » et voit l’apparition de nombreux missels locaux. C'est grâce à Dom Guéranger, refondateur de Solesmes, que la France retrouve une certaine unité liturgique autour du rite romain au milieu du 18e siècle.
- Il est pratiqué trois sortes de messes, la messe Pontificale chantée à l’origine qui a évolué, contraintes matérielles obligent, en Grand’messe solennelle ou chantée et la messe basse lue non chantée.
- Trois attitudes et positions : Debout (la majorité du temps), à genoux (Sanctus jusqu’à la fin du Canon) après l’Agnus Dei et jusqu’à la fermeture du Tabernacle, assis (réforme protestante du 16e siècle).
- Les orientations symboliques : au Nord (les tentations, les démons) les actions de Grâces privées du Prêtre seront tournées vers le Nord, les fonds baptismaux ; l’Orient, Sol Invictus ; l’Occident le Jugement et le Sud, dédiée à la Vierge.